vendredi 17 juin 2016

PARI PASSION 2016 "La B.A"

Plus que quelques jours pour la dernière représentation de l'année. L'equipe se prepare d'arrache pied pour vous donner un spectacle de qualité


vendredi 10 juin 2016

PROCHAINE REPRESENTATION

Pour la dernière fois avant les vacances la troupe présentera sa pièce '"Toutes ces vies là" au "Pari"
dans le cadre de la semaine du theatre amateur de Tarbes qui se déroulera du 20 au 26 Juin 2016
Représentation le 23 juin 2016 à 20 h30 Entré : 8 €

mercredi 8 juin 2016

ARTE POVARI

Le 13 mai au Cac de Sémeac la troupe Novaia à présenté une saynete " Art pauvre de moi" dans le cadre de sa collaboration avec Michel Maliarevski. Ce texte à été écrit en préambule à son expo conférence. La saynete a été interprété par Btuno et Pierre deux comédiens amateur de la troupe.
Nous vous en livrons des extraits.
"l'art pauvre : Exactement cela s’appelle de l’art singulier ou encore de l’art minimal ou encore de l’art pauvre…Cette formulation vient d’Italie… Dans les années 60. Les tenants de l’Arté Povera ont voulu s’opposer à l’art noble. Disons qu’il s’agissait d’une volonté politique, une façon de se moquer du beau, du respectable, des conventions et de la speculation.

 

lundi 6 juin 2016

Une galerie de portraits et de vies, presque ordinaires

Voilà l'article paru dans le depeche de ce jour

Pour l'un des derniers rendez-vous inscrits sur le calendrier des manifestations culturelles 2015-2016, c'est la troupe Novaïa qui s'est produite sur la scène du théâtre de Rabastens. Costumes, personnages imaginés ou réels, aux origines authentiques, s'intègrent parfaitement dans le scénario qui, s'il semble découler et inspiré de faits et de tranches de vie d'ici ou d'ailleurs, sont restitués avec sincérité. Sur les deux tableaux que se partagent les artistes sur scène, le spectateur est confirmé dans les excès qu'il constate au quotidien de notre vie moderne. Ne retrouve-t-il pas dans cette galerie de portraits, de mises en situation, des fragments d'existence croisés au hasard des chemins de la vie ? Le magasin pharmaceutique est ponctué des allées et venues de clients bien différents, des services de Joséphine, des ritournelles de Mistingette. Par-delà sa fonction de pharmacienne, elle a ce quelque chose d'attirant, Germaine pour Gérard en mal de sentiments. Qu'elle soit morale ou qu'elle touche le patient dans son intégrité physique, aucune pathologie n'échappe à sa pharmacopée de cartomancienne. Les prescriptions de l'officine ont toutes un traitement au suppositoire adapté, voire parfumé, jusqu'à en provoquer parfois le syndrome de la médicamentite aiguë qui justifie l'ire de l'inspectrice Stéphanie.

Imbroglio

Franck, ce frère, où était-il vraiment passé presque deux décennies durant ? Au Brésil ? à Paris, côté bois de Boulogne ? En Ukraine ? Au Tibet : «pour y accomplir une mission de paix pour que le meilleur soit à venir». Quel a été réellement son parcours jusqu'à le conduire dans le Larzac, pour une immersion écologique ? Est-ce son fils qui l'a fait revenir : «pour mettre du rose sur ses bleus ?». Pour dénouer tout le nœud de l'intrigue, il faut arriver presque jusqu'au bout de la pièce. Prémonitoire le contenu du télégramme qui ne correspondait pas au personnage qui se dénude, révèle ses sentiments : «Content d'être père, triste d'avoir abandonné ta mère», Tania, si sensible et chaleureuse professeur de russe. Une assertion en forme de constat. Quelle observation face à Kostia, cet enfant biberonné à l'ordinateur. «Toutes ces vies-là», une fresque grand angle de personnages, dont, pour la plupart, les vies sont un perpétuel voyage.